
Si on pouvait se retrouver…
Ou plutôt, si on pouvait retrouver un chemin
Sans nuages prisonniers du vent
Qui diffusent des imperceptibles sentiments
Jusqu’à atteindre l’air tiède du bonheur.
Mais telle qu’une ombre tu t’échappes
Pour faire déambuler ton destin.
Banale, absurde!
Errance dans l’espace des souvenirs,
Prélude d’heures mortes dans le temps…
Même fermée, la porte tu traverses
Suffocant la voix qui essaie de mourir…
Sans indulgence, sans un regard en arrière
Tu pars, égaré dans la naïve certitude
D’une autre vie… d’un autre amour.
Si tu voulais rester…
Peut-être pourrais-je, doucement
Libérer ton souffle des tempêtes,
Étouffer les bruits, les mots, les larmes,
Et tendrement essayer de soigner ta peine.

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Superbe texte
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Merci beaucoup
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