
Je garde les nuages qui nous émerveillaient,
Les jours qui infinis nous semblaient,
La pluie qui la complicité arrosait
Et les arbres qui tellement de secrets abritaient.
Je garde tes yeux qui me transperçaient,
Les mots qui autant de toi parlaient,
Tes lèvres qui tremblantes souriaient
Et les nuits qui sur nos rêves veillaient.
Je garde l’effroi qui avec les années te gagnait,
Les jouissances qui éphémères se rendaient,
L’oubli qui l’histoire d’amour saturait
Et mon cœur que peu à peu tu délogeais.
Je garde le cours qui m’emmène à la mer,
Le temps arrivant immergé de souvenirs,
La distance se changeant en absence
Et la sentence de t’aimer toute ma vie

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