Si un jour tu penses à moi
Rappelle-toi de ces horizons
Qu’ensemble nous avions ouverts
Larges comme les espoirs,
Subtiles comme l’injustice.

Si je pense à toi je te dirais
Qu’il m’est douloureux raconter
Les souvenirs qui reviennent à moi
Ceux de nuits de feu sans pardon
A la misère, au silence, au chagrin.

Je n’ai pas perdu les traces
De ces espaces lointains de combats
Ni les ombres que nous avons poursuivies.
Mon chant c’est la tristesse, c’est la distancia,
c’est le rêve que je n’ai pas abandonné.

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