
Ma rivière se meurt sans toucher ta pluie,
Ma nuit se meurt sans rêver de toi,
Ma bouche se meurt sans te baisers,
Ma fleur se meurt sans ton printemps.
Du ciel les étoles tomberaient,
Des chemin les routes se perdraient,
Du soleil la puissance s’endormirait,
De l’horizon la vue s’engourdirait.
Ne t’effraies pas si dans ma solitude
Le monde parviendrait à mourir.

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