( Les souvenirs de ceux qui sont partis,
ne partiront jamais)
Sans raisons ni droits il est né
Et la vie qui l’a touché
Un élan de volonté lui a donné.
Marcheur aux poings fermés
Regard aigu, cœur d’amour et de feu,
Et corps dénoué de mystères
Un rapace annonce la prémonition
Telle une lancinante fatalité,
La lune, pour lui, refusera d’éclairer.
Marcheur, marcheur à la dérive
Ses pieds ne toucheront peut-être la douleur
Mais les chemins,
Toucheront toujours les pieds du marcheur.
Sans raisons ni droits il es né
et la vie qui l’a touché
Un élan de volonté lui a donné.
Marcheur, marcheur, toujours marchant,
Il touchera la lune sans hâte de mourir
Et les ombres,
Suivront ses pas jusqu’à s’effacer.

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