
De la montagne tu es descendu
A pas fatigués et lents
Et en arrivant tu as rencontré
L’inconnu, l’indifférent.
La démarche lourde, le visage endurci
Racontaient des batailles et des souffrances,
Des nostalgies, des amertumes, des peines.
Vieux Temps.
Avec tes doigts repliés, ta vu usée,
Ton corps maltraité de tant de jours
Tu t’es engagé dans des luttes de liberté
Contre l’injustice et l’atrocité.
Comme un grand oiseau je t’ai aperçu
En poussant des cris dans son envole,
En déversant des torrents d’illusions,
Des idéaux incompris, des rêves busqués.
Mais silencieux tu es arrivé à ma porte
Tes doutes plus fortes que ta force,
Tes jours plus longs que les distances,
Avec la mort endormie, camarade,
Vieux Temps.

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