Sur le banc du parc
L’indolence occupe une place.
Il n’y a d’autre vérité que l’air,
Il n’y a d’autre vérité que la terre,
Que les mains en quête de pain,
Les lèvres desséchées, la torpeur détenue,
Les rumeurs interrompant le temps.
Sur le banc du parc
La cupidité occupe une place.
Il n’y a d’autre vérité que l’air,
Il n’y a d’autre vérité que la terre,
Que la faim du petit matin,
Les yeux sans éclat du vide impuissant,
La requête sans remède,
Si simple, si ordinaire.
Sur le banc du parc
Un souffle sourd et souterrain
Largue dans l’air, rejette sur la terre
Une vague qui rage deviendra.

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Hola ! Puedo sugerir ?
la cupidité -> la (dure) avidité, l’âpre fringale , l’âpre désir
la cupidité est liée à l’argent et est péjoratif, insultant or vous cherchiez , m’a-t-il semblé, plutot à rendre une autre impression, sur la faim, le désir ou à la rigueur l’avidité qui n’est pas aussi péjoratif que cupidité
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Bien sûr que podemos seguir. Mon idée c’était de montrer l’attitude impassible de l’argent, de la cupidité face à la faim, a ceux qui se levent avec le ventre qui gargouille, aux spectateurs de la souffrance, de la requête (mendicité) « si simple, di ordinaire » . Mais un jour la faim deviendra rage.
Peut-être je n’ai pas pu expliquer mon idée clairement
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ha si, si.
c’est ma comprehension de l’espagnol qui n’est pas tres bonne pour saisir la mise en opposition
pardon d’etre si béte.
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Non, ce n’est pas de la bêtise, on ne peut pas tout maîtriser
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