Le temps, je n’ai pas su l’amadouer
Il est passé en hâte et à l’infini est arrivé,
Implacable, laissant seul une ombre.
En silence, avec mes jours il est parti,
De mes envies et mon amour il s’est emparé
Et derrière les nuages il s’est égaré.
L’allié du temps c’est l’oubli
Et l’oubli, ce sont les vagues de la mer
Qui en ondulant dans le vent
Empêchent un seconde prise.
Seul un instant je demande au destin
Pour pouvoir te retrouver,
Te regarder, précieux trésor
Et un « je t’aime » sur ta bouche laisser.