J’ai suivi ma route sans connaître leur vie
Ni de leurs traces les histoires
Qui pas à pas, défaillantes et épuisées
Sur le chemin leur chagrin traînent.
Ce sont des traces d’un silence
Qui bâillonnées par l’indolence
Voient passer des amours à la recherche d’une fleur,
Pour tenter de retrouver un printemps.
Ce sont des traces d’un soleil qui pleure
Sans amours, ni fleurs ni printemps,
Seul des larmes qui mouillent le chemin
Chargées de pas défaillants et épuisés.
Ce sont des traces d’une douleur
Des pas chassés par la famine,
Qui traquent une fleur et un pain
Pour s’abriter derrière le printemps.