Dans mon pays épuisé de mystères,
Des sentiers désert et sombres,
Je t’ai senti passer, je t’ai vu arriver,
Mélancolie.
Sur une épaisse ombre tu marchais
En retraçant les traces du destin.
Une frayeur froide, impassible
Lentement mon corps a envahi.
Que tu sois amitié ou adversité
Tu as immergé dans mon silence,
En parsemant mes souvenirs d’émotions,
Tu as suspendu à l’abandonne ma raison.
Comment dans un rêve je verrai un splendeur
Au-delà de mon espace, il aurait une vie
Dans un seconde, le temps s’élargirait,
Et un désir alors, me pourrait extasier.
Mes sentiments montreraient sa force
Et de douces chimères je garderais près de moi
J’ouvrirais le lieu du possible à mes désirs
Pour tiédir ensuite mon cœurs peiné.
Mais proche et sereine persiste la vérité.
La peur de la mort, la peur de la vie
Comme un ombrage m’empêchent d’avancer,
Seul la mélancolie passe, en brisant mon illusion.

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Ce poème est très profond, merci à vous de l’avoir partagé.
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Merci beaucoup,
c’est surtout le partage qui est stimulant, merci d’avoir lu et commenté. Bonne journée
Gloria
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