Si en promenant ma folie
J’arrive à égarer mon destin,
Si en creusant ma fatigue
Mon cœur perd son lendemain,
Si en arpentant de sentiers
mes traces confondent leur chemin,
Si en voyageant par le vent
Mes songes réveillent le chagrin,
Prends ma main et emmène-moi
Là où la mer commence,
Là où les mots tuent le silence,
Là où le ciel dessine les étoiles,
Là où l’infini épargne la souffrance.
Apprends-moi à marcher pour la vie,
A comprendre mes obscures rêves,
A dissiper l’immense forêt
Qui me dérobe l’amour et la vie.

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Encore un beau texte ! et qui en creux m’évoque un désir tout contraire comme de tuer par le silence les mots par exemple ou encore des étoiles qui dessinerait le ciel ! belle journée !
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Merci Patrick, tes commentaires me stimulent.
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