Quelqu’un frappe à ma porte
Regard qui pénètre la distance,
Un siècle marché à chaque pas.
Il a égrené les secondes,
Chevauché les jours,
Extenué le temps.
Quelqu’un est dans ma maison
Sa tristesse saccagée par la nuit.
Il a arraché la lumière à l’horizon,
Abrité les mots, atténué les rumeurs
Epuisé le calme.
Quelqu’un est rentré dans mon lit,
Je peux caresser sa vaste solitude.
Fragiles ses désirs en quête d’un destin,
Il a touché les instincts, surprit les amours,
Appauvrit la réalité.
Mais le temps est sans retour,
La douleur est sans appel,
Le désir est sanctionné,
Et la mort endormie
Peut se réveiller.

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Superbe poème 🙂
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Merci beaucoup
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