Tu as déposé dans mon corps
L’illusion qui sait vaincre l’orgueil
Et renverser l’apathie,
La force qui réanime la vie
Et ruine l’irrémédiable.

Je t’ai laissé partir
Malgré mes appréhensions.
Je ne possède pas le pouvoir
Qui me fera transformer
Ma lâcheté en bravoure.

Je regrette ton départ
Et l’urgence d’échapper
A la déception qui t’accable,
Qui usurpe ta raison
Et s’y creuse dans ton cœur.

Tu m’as offert l’amour,
La passion et la tendresse
Mais je n’ai pas su trouver
Le répit que je cherchais
Pour me sentir en vie.

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