Qui donc te crois-tu,
Pour venir là, maintenant
Toucher l’amertume de ma solitude
Dans ma terre où tout s’est perdu ?
Qui te crois-tu, pour rentrer
Sans gêne dans mes souvenirs
Où le vent fait chavirer nos cœurs
Et endormir nos nuits d’amour ?
Ma solitude assoiffée demeure
Sans les baisers qui nourrissaient mes lèvres
Les caresses qui enivraient mes désirs
Et le corps qui abrasait ma passion.
Dis-moi alors, qui te crois-tu ?
De tes mots il n’y ni d’écho ni d’image,
Mais telle une ombre tu arrives
Sur ma terre où tout s’est perdu.
