
Je l’ai vu passer, comme ça, dénudée
Sur le trottoir d’en face
Avec ses doutes et amertumes,
Ses luttes, ses échecs et ses défaites.
Elle a peut-être été belle, elle,
La femme dénudée
Du trottoir d’en face
Qui n’a pas pu arrêter le temps
Les années ont été sa récompense
Ses jours ont été de vie
Ils ont été de mort,
D’amours et aussi de joie,
Ceux à elle, la femme dénudée,
Du trottoir d’en face.
Elle s’est posé des questions
Mais rarement elle a su se répondre
Elle a eu des amis et des ennemis
Et aussi des illusions et des affections.
Mais cette femme dénudée
Celle que j’ai vu passer
Sur le trottoir d’en face
Ne parle pas de solitude
Afin que ses paroles
Ne se transforment en prétexte.

Très beau poème
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup Gyslaine
J’aimeJ’aime