Nuit, toi qui me connais
Qui as connu mes douleurs et mes peines,
Toi qui me sens
Qui as senti mon corps tressaillir
Toi qui me vois
Qui as vu mes larmes et mes craintes,
Dis-moi si à l’infini appartient mon chemin,
Pour quoi mon affliction devient elle de l’insomnie,
Et dans le silence s’égare-t-elle ma nostalgie.
Dis-moi pourquoi en m’accrochant au passé
Fidèles à mon cœur sont les souvenirs
Sans se dissiper au passage du temps
Nuit, exauce l’écho de ma voix,
Épargne-moi l’effroi de la passion,
Donne-moi la force de réveiller l’amour.