
A toi, ma peine, je te connais
De si loin, de si près.
Je ne t’ai pas sentie, je ne te pas vue arriver.
Tu es venue comme la mort
Qui n’attend pas le jour d’après,
Comme une larme qui éteint le feu,
Comme le souffle que ne laisse plus parler.
Tu es là! Tu as traversé ma porte fermée,
Ton Masque, tu ne l’a pas enlevée,
Ta silhouette, tu ne l’as pas dessinée.
Je t’ai effleurée dans la pénombre de mes rêves,
Je t’ai touchée dans mon lieu, sur ma peau.
Comme une puissante magicienne tu as cru,
Tu as voulu être mon amie, mon immortelle.
Je craint pour moi, je craint pour toi.
Tu m’as fais jouer à vivre, je suis arrivée en retard.
J’ai eu peur d’avoir et de pouvoir,
Peur de renaître,
De recommencer ma propre fin.

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