Il y a des larmes de vie,
D’histoires et de souvenirs,
Il y en a même d’émotion
Quand la passion les attrape
Il y a des larmes de tendresse
Qui dans des abîmes se dessèchent
D’autres qui brouillent les yeux
En contemplant la misère.
Il y a des larmes qui courent
Tel un animal que la peur traque
Et il y en a qui se révoltent
Lorsque l’agression frappe.
Il y a des larmes qui questionnent,
Qui secourent ou se plaignent
Qui apaisent, qui sourient,
Des larmes qui écrivent des poèmes.
Il y a des larmes d’oubli
De mépris ou d’inconscience
Alors, ne pleures pas pour moi
Peut-être ça n’en vaut pas la peine.
